Objet d'étude :
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OI-3-1 : Étude d'une oeuvre intégrale | Objet 3, séq. 1 GT 1 : le portrait | Objet 3, séq. 3 GT 2 : projets d'auteurs | Objet 3, séq. 4 GT 3 : apport culturel | |||
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Capsule : aide au commentaire (oral ou écrit)
Texte 1 : Le Roman expérimental, 1878Lecture cursive | Émile ZOLA |
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De « ... » à « ... » |
Il a de l'imagination. Ouvrage composé d'articles parus avant sa publication, Le Roman expérimentalpropose des réflexions sur le naturalisme. Dans le "Sens du réel", paru initialement en 1878 dans un ensemble plus vaste intitulé Du Roman, Zola insiste sur, l'importance de l'observation et de la documentation pour le romancier.
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Le sens du réel |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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Texte 2 : Pamphlet Contre Villeterque, 1881Lecture cursive | Marquis de Sade |
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De « J'ai dit et... » à « ...on adore la vertu. » |
Que dire de la vertu ?
Je dis que pour intéresser, il faut quelquefois que le vice offense la vertu ; je dis que c'est un moyen sûr de prétendre à l'intérêt, et sur cet axiome, Villeterque attaque ma moralité. En vérité, en vérité, je vous le dis, Villeterque, mais vous êtes aussi bête en jugeant les hommes qu'en prononçant sur leurs ouvrages. Ce que j'établis ici est peut-être le plus bel éloge qu'il soit possible de faire de la vertu, et en effet, si elle n'était pas aussi belle, pleurerait-on ses infortunes ? Si moi-même je ne la croyais pas l'idole la plus respectable des hommes, dirais-je aux auteurs dramatiques : Quand vous voudrez inspirer la pitié, osez attaquer un instant ce que le ciel et la terre ont de plus beau, et vous verrez de quelle amertume sont les larmes produites par ce sacrilège ? Je fais donc l'éloge de la vertu quand Villeterque m'accuse de rébellion à son culte ; mais Villeterque, qui n'est pas vertueux sans doute, ne sait pas comment on adore la vertu. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Le conflit de personnages... |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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Texte 3 : Préface de Les Gens de bureau, 1862Lecture cursive | Émile Gaboriau |
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De « Il est toujours... » à « ...je publie ce volume. » |
Il est toujours bon de consulter les hommes spéciaux. Aussi, avant de livrer ce volume à mon imprimeur, j'ai cru devoir soumettre le manuscrit à un de mes amis, sous-chef dans une de nos administrations publiques. Huit jours après, il me retournait mon livre avec le billet suivant : « Je ne sais en vérité, mon cher, où vous avez puisé vos renseignements. Vos personnages n'ont pas la moindre vraisemblance. Ils n'existent pas. Que vous connaissez peu les employés ! Ce sont tous, sans exception, des hommes de mérite, intelligents, laborieux, actifs, fanatiques de leurs devoirs. Savez-vous qu'on n'ouvre pas les portes avant dix heures pour les empêcher d'arriver trop tôt ? Savez-vous que le soir il faut leur faire violence pour les mettre dehors sur le coup de quatre heures ? J'en connais qui ont refusé à la fin du mois de toucher leurs appointements, parce qu'ils ne croyaient pas les avoir assez bien gagnés. Et le mécanisme administratif, quelle singulière idée vous vous en faites ! Y a-t-il exemple d'une seule affaire qui ait traîné en longueur dans n'importe quel ministère ? Et quelle politesse dans tout le personnel, quelle urbanité parfaite, quel savoir-vivre !. Demandez au public. - Quant au favoritisme, chacun sait qu'il n'existe plus depuis les immortels principes de 89. » « Donc, puisque vous voulez un conseil, croyez-moi, brûlez ces pages, et venez me demander ma collaboration. À nous deux nous ferons quelque chose de bien. » Ce conseil si désintéressé m'a touché l'âme. Mais je me suis souvenu que M. Josse est toujours orfèvre. Voilà pourquoi je publie ce volume. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Le conflit de personnages... |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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Texte 4 : Préface de À rebours, 1903Lecture cursive | Joris-Karl Huysmans |
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De « Je me rappelle... » à « ...irritait presque Zola. » |
Une métaphore de la destinée du personnage principal... Je me rappelle que j'allai passer, après l'apparition d'À Rebours, quelques jours à Médan. Une après-midi que nous nous promenions, tous les deux, dans la campagne, [Zola] s'arrêta brusquement et, l'oeil devenu noir, il me reprocha le livre, disant que je portais un coup terrible au naturalisme, que je faisais dévier l'école, que je brûlais d'ailleurs mes vaisseaux avec un pareil roman, car aucun genre de littérature n'était possible dans ce genre épuisé en un seul tome, et, amicalement, (car il était un très brave homme) il m'incita à rentrer dans la route frayée, à une étude de moeurs. Je l'écoutais, pensant qu'il avait tout à la fois et raison et tort - raison, en m'accusant de saper le naturalisme et de me barrer tout chemin - tort, en ce sens que le roman, tel qu'il le concevait, me semblait moribond, usé par les redites, sans intérêt, qu'il le voulût ou non, pour moi. Il y avait beaucoup de choses que Zola ne pouvait comprendre ; d'abord, ce besoin que j'éprouvais d'ouvrir les fenêtres, de fuir un milieu où j'étouffais ; puis, le désir qui m'appréhendait de secouer les préjugés, de briser les limites du roman, d'y faire entrer l'art, la science, l'histoire, de ne plus se servir en un mot, de cette forme que comme d'un cadre pour y insérer de plus sérieux travaux. Moi, c'était cela qui me frappait surtout à cette époque, supprimer l'intrigue traditionnelle, voire même la passion, la femme, concentrer le pinceau de lumière sur un seul personnage, faire à tout prix du neuf. Zola ne répondait pas à ces arguments avec lesquels j'essayais de le convaincre, et il réitérait sans cesse son affirmation : « Je n'admets pas que l'on change de manière et d'avis ; je n'admets pas que l'on brûle ce que l'on a adoré. » Eh là ! n'a-t-il pas joué, lui aussi, le rôle du bon Sicambre ? Il a, en effet, sinon modifié son procédé de composition et d'écriture, au moins varié sa façon de concevoir l'humanité et d'expliquer la vie. Après le pessimisme noir de ses premiers livres, n'avons-nous pas eu, sous couleur de socialisme, l'optimisme béat de ses derniers ? Il faut bien le confesser, personne ne comprenait moins l'âme que les naturalistes qui se proposaient de l'observer. Ils voyaient l'existence d'une seule pièce ; ils ne l'acceptaient que conditionnée d'éléments vraisemblables, et j'ai depuis appris, par expérience, que l'invraisemblable n'est pas toujours, dans le monde, à l'état d'exception, que les aventures de Rocambole sont parfois aussi exactes que celles de Gervaise et de Coupeau. Mais l'idée que, Des Esseintes, pouvaient être aussi vrai que ses personnages à lui, déconcertait, irritait presque Zola. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Le conflit de personnages... |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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Texte 5 : Préface des Cent Nouvelles nouvelles, PL Jacob 1858Lecture cursive | Anonyme (1460) |
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De « Les contes dont... » à « ...du quinzième siècle. » |
Personnages et Histoire... Les contes dont se composent les Cent Nouvelles nouvelles peuvent se diviser en trois catégories,
provenant chacune de trois sources différentes : les unes
(Nouv. 1,
9,
14,
16,
18,
19,
23,
34,
58,
60,
61,
64,
78,
88 et
96)
sont imitées de Boccace et des anciens fabliaux ; les autres
(Nouv. 3,
8,
11,
12,
20,
21,
32,
50,
79,
80,
83,
90,
91,
93,
95 et
99)
sont empruntées aux Facéties du Pogge ; le reste est original et fondé sur des faits véritables
Les anecdotes contemporaines sur lesquelles reposent la plupart des Cent Nouvelles
(notamment les Nouvelles
1,
5,
47,
62,
63,
75 etc.)
ont certaine valeur historique ;
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Narrateur et personnages... |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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Texte 6 : La Mise à mort 1965, éd. GallimardLecture cursive | Aragon (1897-1982) |
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De « Il l'avait d'abord... » à « ...L'homme qui... » (incipit)
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Personnages et image...
Il l'avait d'abord appelée Madame, et toi le même soir, Aube au matin. Et puis deux ou trois jours il essaya de Zibeline, trouvant ça ressemblant. Je ne dirai pas le nom que depuis des années il lui donne, c'est leur affaire. Nous supposerons qu'il a choisi Fougère. Pour les autres, elle était Ingeborg, je vous demande un peu. « Ne te regarde pas comme cela dans la glace, — dit Fougère, — reste un moment avec nous... » La scène se passe dans un petit restaurant à l'époque du Front populaire, quand les nappes étaient de linge à carreaux blancs et rouges, l'air comme une bataille de confettis, avec le steack flambé au poivre, trois verres par personne, et l'accordéoniste aveugle qui venait de jouer Marquita. Je ne me regarde pas dans la glace, dit Antoine, sans qu'on y prît garde, sa réputation déjà faite. S'il avait jamais insisté, quand Fougère disait cela, les gens auraient souri. Elle le lui disait toutes les fois qu'elle lui voyait soudain ce regard perdu. Qui eût jamais pu croire que, quand il regardait la glace, il regardait la glace et pas lui? Il aurait bien voulu se regarder dans la glace. Même à Fougère, il n'avouait pas cette anomalie. Cette fois, il n'y avait avec eux qu'un ami, Antoine s'était peu à peu absenté, tandis que Fougère et l'autre parlaient comme s'ils avaient été seuls. Ce miroir en l'air, au-dessus d'elle...
C'était un beau miroir guilloché, de ce Venise à bords couleur de saphir, avec des étoiles taillées.
Je m'y serais bien plu, j'aurais aimé pour moi ce cadre. Antoine soupira.
Il ne pouvait pas se rappeler comment cela avait commencé. L'homme qui
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Identité et personnages... |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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Texte 7 :Lecture cursive | Incipit et premières phrases |
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Les premières phrases...
Plus de deux mois s’écoulèrent avant que des Esseintes pût s’immerger dans le silencieux repos de sa maison de Fontenay ; des achats de toute sorte l’obligeaient à déambuler encore dans Paris, à battre la ville d’un bout à l’autre.
Onze heures venaient de sonner à la Bourse, lorsque Saccard entra chez Champeaux, dans la salle blanc et or, dont les deux hautes fenêtres donnent sur la place. D’un coup d’œil, il parcourut les rangs de petites tables, où les convives affamés se serraient coude à coude ; et il parut surpris de ne pas voir le visage qu’il cherchait.
Le père Barbeau de la Cosse n'était pas mal dans ses affaires, à preuve qu'il était du conseil municipal de sa commune. Il avait deux champs qui lui donnaient la nourriture de sa famille et du profit par-dessus le marché. Il cueillait dans ses prés du foin à pleins charrois, et, sauf celui qui était au bord du ruisseau, et qui était un peu ennuyé par le jonc, c'était du fourrage connu dans l'endroit pour être de première qualité.
En 1815, M. Charles-François-Bienvenu Myriel était évêque de Digne. C’était un vieillard d’environ soixante-quinze ans ; il occupait le siége de Digne depuis 1806.
Quoique ce détail ne touche en aucune manière au fond même de ce que nous avons à raconter, il n’est peut-être pas inutile, ne fût-ce que pour être exact en tout, d’indiquer ici les bruits et les propos qui avaient couru sur son compte au moment où il était arrivé dans le diocèse.
Je venais de finir à vingt-deux ans mes études à l’université de Gottingue. — L’intention de mon père, ministre de l’électeur de ***, était que je parcourusse les pays les plus remarquables de l’Europe. Il voulait ensuite m’appeler auprès de lui, me faire entrer dans le département dont la direction lui était confiée, et me préparer à le remplacer un jour. J’avais obtenu, par un travail assez opiniâtre, au milieu d’une vie très-dissipée, des succès qui m’avaient distingué de mes compagnons d’étude, et qui avaient fait concevoir à mon père sur moi des espérances probablement fort exagérées.
— Zut ! s’écria tout à coup le père Roland qui depuis un quart d’heure demeurait immobile, les yeux fixés sur l’eau, et soulevant par moments, d’un mouvement très léger, sa ligne descendue au fond de la mer.
La comtesse Louise Scilly avait dit à sa fille Henriette et à Francis Nayrac, le fiancé de cette jolie enfant : — « Marchez un peu et ne vous inquiétez pas de moi, je vous attendrai ici. Je ne veux pas que ma vieille figure vous gâte ce beau matin… » Et elle s’était assise sur un banc de marbre sculpté, auprès d’un buisson de roses, de ces roses frêles, à peine parfumées, qui fleurissent tout l’hiver les haies de cette douce Sicile. On était vers la fin de novembre, et une lumière d’une divine transparence, si légèrement, si puissamment réchauffante, enveloppait, baignait, caressait ce jardin, cette oasis plutôt de la villa Tasca, — fantaisie de grand seigneur hospitalier bien connue de ceux que le caprice du voyage ou le souci d’une santé compromise ont exilés quelques mois à Palerme.
Romain Caldas, qui n’avait point eu de boules blanches à ses examens de l’École de droit découvrit un matin qu’il devait être admirablement propre à toutes les administrations.
En conséquence, il prit une grande feuille de papier, et de sa plus belle écriture, qui n’était pas belle, il adressa une demande d’emplois à S. Exc. M. le Ministre de l’Équilibre National.
Un vieux monsieur qu’il ne connaissait guère y mit une apostille dans laquelle il déclarait que les talents du soussigné Caldas devaient être utilisés sans retard au profit de l’État.
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Ressemblances et différences... | Les embrayeurs | Ouverture sur l'objet d'étude |
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