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Objet d'étude :
Écriture poétique et quête du sens
(du Moyen Âge à nos jours)

Problématique : La poésie n'est-elle qu'un « art combinatoire » ?

Rappel du corpus

1 - La Madone (Hocine)
2 - El dos de mayo (Goya)
3 - Guernica (Picasso)
4 - Affiche rouge (Affiche de propagande)
5 - Couvertures de presse du 11 septembre 2001

En quoi cette iconographie éclaire-t-elle la problématique posée :
soit : La poésie n'est-elle qu'un « art combinatoire » ?

Affiche rouge (Affiche de propagande)

Introduction :
Description
Problématisation
Plan
Axes de résolution de la problématique :
I -
II-
III -
Conclusion :
Lien avec la question posée
Lien avec la problématique
Lien avec le groupement
Ouverture (interne, externe ?)

Informations :

Une gigantesque affiche, rouge, est placardée dans les grandes villes de France en février 1944, par les services de la propagande allemande. Sur ''l'affiche qui semblait une tache de sang'' se détachaient en médaillon, dix visages aux traits tirés, mal rasés (''Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants''). On pouvait lire en haut, cette question en toutes lettres : '' Des libérateurs ?'' et, en bas, cette réponse : ''La libération ! par l'armée du crime.''. Tout était fait pour déconsidérer ce mouvement de résistance, même la présentation d'images de destruction : l'affiche, par sa rhétorique, ''Y cherchait un effet de peur sur les passants''.
Cette affiche, vite appelée ''l'Affiche rouge'', présentait les portraits de dix résistants du ''groupe Manouchian'' parmi les ''Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant'' qui allaient être fusillés au mont Valérien le 21 février 1944 (''Un grand soleil d'hiver éclaire la colline''). Les membres des Francs Tireurs Partisans de la Main-d'Oeuvre Immigrée (FTP-MOI), avaient commis de juillet 1942 à novembre 1943, rien qu'à Paris, plus de deux cents attentats (parfois 20 en un mois) contre les troupes d'occupation...
Mais, la reconnaissance officielle de leur action ne vient que tardivement : le 8 mai 1994 par le président François Mitterrand (''La justice viendra sur nos pas triomphants'').
Le texte de Louis Aragon (en citations) reprend, en vers, l'ultime lettre de Missak Manouchian (dit ''Michel Manouchian'', poète et résistant) destinée à Mélinée son épouse, son ''orpheline'' (février 44).

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