Objet d'étude :
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Objet 1, séq. 2 : étude d'une oeuvre intégrale | Objet 1, séq. 1 GT 1 : la scène d'exposition | Objet 1, séq. 3 GT 2 : corpus d'un devoir | Objet 1, séq. 4 GT 3 : 1ère L, vu au TnBA | |||
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► La Cantatrice chauve (E. Ionesco) | Dom Juan (Adaptation M. Bluwal) | L'exposition est... : manuel scolaire (Collectif) | 1ère L : Regarde maman... (V. Van Durme) | |||
Sc.1 : scène d'exposition | Jacques et son Maître (Kundera) | Le voyage de M. Perrichon A.I, sc.1 (Labiche ) | 1ère L : Sous la ceinture (Delphine Salkin) | |||
Sc.4 (extrait) | Antigone (Anouilh) | Huis clos A.I sc.1 (Sartre) | 1ère L : Cyrano de Bergerac (D. Pitoiset ) | |||
Sc.5-6 (sc. entières) | Jeu de l'amour (Marivaux) | On ne badine pas avec l’amour A.I, sc.1 (Musset) | (La Cantatrice chauve -Lagarce Ionesco) | |||
Sc.11 : dénouement | Barbier de Seville (Beaumarchais) | Lorenzaccio : première page, BD (Penet) | ||||
Sc.8 (extrait) | Cyrano de B. (Rostand) | |||||
Capsule : aide au commentaire (oral ou écrit)
Texte 1 : Dom Juan, 1665Lecture cursive | Molière |
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de ''SGANARELLE (Tenant une tabatière)...'' à ''...que tu aurais menti.'' |
Acte I Scène 1.- SGANARELLE, GUSMAN.
SGANARELLE (Tenant une tabatière). - Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droite et à gauche, partout où l'on se trouve ? On n'attend pas même qu'on en demande, et l'on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d'honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent. Mais c'est assez de cette matière. Reprenons un peu notre discours. Si bien donc, cher Gusman, que Done Elvire, ta maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après nous, et son cœur, que mon maître a su toucher trop fortement, n'a pu vivre, dis-tu, sans le venir chercher ici. Veux-tu qu'entre nous je te dise ma pensée ? J'ai peur qu'elle ne soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là.
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi cette scène est-elle une scène d'exposition ? | Une scène informative : dialogue à l'intention du spectateur | Ouverture externe (culturelle) ou interne (la fable) ET vers une question d'entretien préparée | Grand conformisme et originalité de cette scène... Est-elle choquante au XVIIe siècle ? |
| Présentation de personnages : une galerie de portraits |
| Sganarelle fait à la fois un portrait de son maître et un portrait de lui-même... |
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| Quel sens donner à l'éloge du tabac : juste pour que Sg fasse l'important ? Et si ''tabac'' signifiait ''théâtre''?... |
Texte 2 : Antigone (1944)Lecture cursive | Jean Anouilh (1910-1987) |
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de ''Un décor neutre...'' à ''...maison qui dort.'' |
Acte I Scène 1.
Un décor neutre. Trois portes semblables. Au lever du rideau, tous les personnages sont en scène. Ils bavardent, tricotent, jouent aux cartes. Le prologue se détache et s'avance.
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi cette scène est-elle une scène d'exposition ? | Une scène informative : dialogue à l'intention du spectateur | Ouverture externe (culturelle) ou interne (la fable) ET vers une question d'entretien préparée | Conformisme ou originalité de cette scène... Serait-elle choquante au XVIIe siècle ? |
| Présentation de personnages : une galerie de portraits |
| Le Prologue (personnage) fait à la fois des portraits et un résumé... |
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| Quel sens attribuer au projet de la pièce maintenant ? |
Texte 3 : Jacques et son Maître (1981)
| M. Kundera (1929-xx) |
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du début à ''...ça j'aime.'' |
Acte I, Scène 1
Jacques et son Maître entrent sur scène ; ils font quelques pas et le regard de Jacques se pose sur les spectateurs ; Jacques s'arrête...
JACQUES, discrètement : Monsieur... (Désignant le public à son Maître) : Qu'ont-ils tous à nous regarder ?
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi cette scène est-elle une scène d'exposition ? | Une scène informative : dialogue à l'intention du spectateur | Ouverture externe (culturelle) ou interne (la fable) ET vers une question d'entretien préparée | Conformisme (norme, référent) ou originalité de cette scène... |
| Présentation de personnages, d'un cadre, de conflits ? |
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| Quel sens attribuer au projet auctoral ? (à l'origine, un roman de Diderot) |
Texte 4 : Le jeu de l`amour et du hasard (1730)Lecture cursive | Marivaux (1688-1763) |
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du début à ''...que vous m'en faites.'' |
Acte I scène 1 - SILVIA, LISETTE
SILVIA. Mais encore une fois, de quoi vous mêlez-vous, pourquoi répondre de mes sentiments ?
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi cette scène est-elle une scène d'exposition ? | Une scène informative : dialogue à l'intention du spectateur | Ouverture externe (culturelle) ou interne (la fable) ET vers une question d'entretien préparée | Conformisme ou originalité de cette scène... |
| Présentation de personnages dans le cadre d'une joute oratoire |
| Scène argumentative sur le thème du mariage... |
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| Quel sens attribuer au projet de la pièce maintenant ? |
Texte 5 : le Barbier de Séville (1775)Lecture cursive | Beaumarchais (1732-1799) |
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du début à ''...au teint pâle et livide.'' |
Acte I
Le COMTE, seul, en grand manteau brun et chapeau rabattu. Il tire sa montre en se promenant. — Le jour est moins avancé que je ne croyais. L'heure à laquelle elle a coutume de se montrer derrière sa jalousie est encore éloigné. N'importe ; il vaut mieux arriver trop tôt que de manquer l'instant de la voir. Si quelque aimable de la cour pouvait me deviner à cent lieues de Madrid, arrêté tous les matins sous les fenêtres d'une femme à qui je n'ai jamais parlé, il me prendrait pour un Espagnol du temps d'Isabelle... Pourquoi non ? Chacun court après le bonheur. I1 est pour moi dans le cœur de Rosine... Mais quoi ! suivre une femme à Séville, quand Madrid et la cour offrent de toutes parts des plaisirs si faciles ?... Et c'est cela même que je fuis. Je suis las des conquêtes que l'intérêt, la convenance ou la vanité nous présentent sans cesse. Il est si doux d'être aimé pour soi-même ! Et si je pouvais m'assurer sous ce déguisement... Au diable l'importun ! Acte I
FIGARO, une guitare sur le dos, attachée en bandoulière avec un large ruban ; il chantonne gaiement, un papier et un crayon à la main. — Bannissons le chagrin, Il nous consume : Sans le feu du bon vin Qui nous rallume, Réduit à languir, L'homme, sans plaisir. Vivrait, comme un sot. Et mourrait bientôt Jusque-là ceci ne va pas mal, hein, hein ? Et mourrait bientôt... Le vin et la paresse Se disputent mon cœur. Eh non ! ils ne se le disputent pas, ils y règnent paisiblement ensemble... Se partagent... mon cœur. Dit-on : se partagent :... Eh ! mon Dieu, nos faiseurs d'opéras-comiques n'y regardent pas de si près. Aujourd'hui, ce qui ne vaut pas la peine d'être dit, on le chante. (Il chante) Le vin et la paresse Se partagent mon cœur. Je voudrais finir par quelque chose de beau de brillant, de scintillant, qui eût l'air d'une pensée. (Il met un genou en terre et écrit en chantant.) Se partagent mon cœur Si l'une a ma tendresse... L'autre fait mon bonheur. Fi donc ! c'est plat. Ce n'est pas ça... Il me faut une opposition, une antithèse : Si l'une... a ma tendresse, L'autre... Eh ! parbleu, j'y suis L'autre est mon serviteur. Fort bien Figaro !... (Il écrit en chantant...) Le vin et la paresse Se partagent mon cœur Si l'une est ma maîtresse, L'autre est mon serviteur. L'autre est mon serviteur. L'autre est mon serviteur.. Hem, hem, quand il y aura des accompagnements là-dessous, nous verrons encore, messieurs de la cabale, si je ne sais ce que je dis... (Il aperçoit le Comte). J'ai vu cet abbé-là quelque part. (Il se relève) Le COMTE, à part — Cet homme ne m'est pas inconnu. FIGARO. — Eh non, ce n'est pas un abbé ! Cet air altier et noble... Le COMTE. — Cette tournure grotesque... FIGARO. — Je ne me trompe point : c'est le comte Almaviva. Le COMTE.— Je crois que c'est ce coquin de Figaro. FIGARO. — C'est lui-même, monseigneur. Le COMTE. — Maraud ! si tu dis un mot... FIGARO. — Oui, je vous reconnais ; voilà les bontés familières dont vous m'avez toujours honoré. Le COMTE. — Je ne te reconnaissais pas, moi. Te voilà si gros et si gras... FIGARO. — Que voulez-vous, monseigneur, c'est la misère. Le COMTE. — Pauvre petit ! Mais que fais-tu à Séville ? Je t'avais autrefois recommandé dans les bureaux pour un emploi. FIGARO. — Je l'ai obtenu, monseigneur ; et ma reconnaissance... Le COMTE. — Appelle-moi Lindor. Ne vois-tu pas, à mon déguisement que je veux être inconnu ? FIGARO. — Je me retire. Le COMTE. — Au contraire. J'attends ici quelque chose, et deux hommes qui jasent sont moins suspects qu'un seul qui se promène. Ayons l'air de jaser. Eh bien, cet emploi ? FIGARO — Le ministre, ayant égard à la recommandation de Votre Excellence, me fit nommer sur-le-champ garçon apothicaire... Le COMTE — Dans les hôpitaux de l'armée ? FIGARO. — Non ; dans les haras d'Andalousie. Le COMTE, riant. — Beau début ! FIGARO. — Le poste n'était pas mauvais, parce qu'ayant le district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux hommes de bonnes médecines de cheval... Le COMTE — Qui tuaient les sujets du roi ! FIGARO. — Ah, ah, il n'y a point de remède universel ... mais qui n'ont pas laissé de guérir quelquefois des Galiciens, des Catalans, des Auvergnats. Le COMTE. — Pourquoi donc l'as-tu quitté ? FIGARO. — Quitté ? C'est bien lui-même; on m'a desservi auprès des puissances : l'envie aux doigts crochus, au teint pâle et livide.... |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi cette scène est-elle une scène d'exposition ? | Une scène informative : dialogue à l'intention du spectateur | Ouverture externe (culturelle) ou interne (la fable) ET vers une question d'entretien préparée | Conformisme (norme, référent) ou originalité de cette scène... |
| Présentation de personnages, d'un cadre, de conflits ? |
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| Quel sens attribuer au projet auctoral ? |