Objet d'étude :
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Objet 5, séq. 1 : OI : Gargantua | Objet 5, séq. 2 GT 1 : Humanisme en perspective | Objet 5, séq. 3 GT 2 : image de la femme | Objet 5, séq. 4 GT 3 : images du libertinage | |||
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► Gargantua de Rabelais | ''Qu'est-ce que les Lumières'' (Kant) | Émile (Rousseau) | Les Ambassadeurs (Holbein) | |||
Prologue | La Condition humaine (Malraux) | Les Liaisons d. (Laclos) | Les Hasards heureux... (Fragonard) | |||
Thélème | L'Existentialisme est un humanisme (Sartre) | De la littérature (Mme de Staël) | La Leçon de musique (Fragonard) | |||
Fais ce que voudras | Candide (Voltaire) | Antigone (Anouilh) | Gargantua (Dubout) | |||
L'Adolescence | Le siècle de la peur (Camus) | Les Yeux ouverts (Yourcenar) | La balançoire (Lancret 1740 | |||
Combat épique ? | Heureux qui comme U. (du Bellay) | Stupeur et tremblements (Nothomb) | La balançoire (P. Renoir 1876) | |||
Partie de campagne (J. Renoir 1936) |
Capsule : aide au commentaire (oral ou écrit)
Texte 1 : Gargantua, 1532 PrologueLecture analytique | Rabelais, 1483-1494 |
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De « Beuveurs tres illustres... » à « ...tout ares metys. » |
A quel propos, en voustre advis, tend ce prelude et coup d'essay ? Par autant que vous, mes bons disciples, et quelques aultres foulz de sejour, lisans les joyeulx tiltres d'aulcuns livres de nostre invention, comme Gargantua, Pantagruel, Fessepinte, La Dignité des Braguettes, Des Poys au lard cum commento, etc., jugez trop facillement ne estre au dedans traicté que mocqueries, folateries et menteries joyeuses, veu que l'ensigne exteriore (c'est le tiltre) sans plus avant enquerir est communement receu à derision et gaudisserie. Mais par telle legiereté ne convient estimer les oeuvres des humains. Car vous mesmes dictes que l'habit ne faict poinct le moyne, et tel est vestu d'habit monachal, qui au dedans n'est rien moins que moyne, et tel est vestu de cappe Hespanole, qui en son couraige nullement affiert à Hespane. C'est pourquoy fault ouvrir le livre et soigneusement peser ce que y est deduict. Lors congnoistrez que la drogue dedans contenue est bien d'aultre valeur que ne promettoit la boite, c'est-à-dire que les matieres icy traictées ne sont tant folastres comme le titre au-dessus pretendoit. Et, posé le cas qu'au sens literal vous trouvez matieres assez joyeuses et bien correspondentes au nom, toutes fois pas demourer là ne fault, comme au chant de Sirenes, ains à plus hault sens interpreter ce que par adventure cuidiez dict en gayeté de cueur. Crochetastes vous oncques bouteilles ? Caisgne ! Reduisez à memoire la contenence qu'aviez. Mais veistes vous oncques chien rencontrant quelque os medulare ? C'est, comme dict Platon, lib. II de Rep., la beste du monde plus philosophe. Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle devotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce. Qui le induict à ce faire ? Quel est l'espoir de son estude ? Quel bien pretend il ? Rien plus qu'un peu de mouelle. Vray est que ce peu plus est delicieux que le beaucoup de toutes aultres, pour ce que la mouelle est aliment elabouré à perfection de nature, comme dict Galen., III Facu. natural., et XI De usu parti. A l'exemple d'icelluy vous convient estre saiges, pour fleurer, sentir et estimer ces beaulx livres de haulte gresse, legiers au prochaz et hardiz à la rencontre ; puis, par curieuse leçon et meditation frequente, rompre l'os et sugcer la sustantificque mouelle - c'est à dire ce que j'entends par ces symboles Pythagoricques - avecques espoir certain d'être faictz escors et preux à ladicte lecture ; car en icelle bien aultre goust trouverez et doctrine plus absconce, laquelle vous revelera de très haultz sacremens et mysteres horrificques, tant en ce que concerne nostre religion que aussi l'estat politicq et vie oeconomicque. Croiez vous en vostre foy qu'oncques Homere, escrivent l'Iliade et Odyssée, pensast es allegories lesquelles de luy ont calfreté Plutarche, Heraclides Ponticq, Eustatie, Phornute, et ce que d'iceulx Politian a desrobé ? Si le croiez, vous n'approchez ne de pieds ne de mains à mon opinion, qui decrete icelles aussi peu avoir esté songées d'Homere que d'Ovide en ses Metamorphoses les sacremens de l'Evangile, lesquelz un Frere Lubin, vray croque lardon, s'est efforcé demonstrer, si d'adventure il rencontroit gens aussi folz que luy, et (comme dict le proverbe) couvercle digne du chaudron. Si ne le croiez, quelle cause est pourquoy autant n'en ferez de ces joyeuses et nouvelles chronicques, combien que, les dictans, n'y pensasse en plus que vous, qui par adventure beviez comme moy ? Car, à la composition de ce livre seigneurial, je ne perdiz ne emploiay oncques plus, ny aultre temps que celluy qui estoit estably à prendre ma refection corporelle, sçavoir est beuvant et mangeant. Aussi est ce la juste heure d'escrire ces haultes matieres et sciences profundes, comme bien faire sçavoit Homere, paragon de tous philologes, et Ennie, pere des poetes latins, ainsi que tesmoigne Horace, quoy qu'un malautru ait dict que ses carmes sentoyent plus le vin que l'huille. Autant en dict un tirelupin de mes livres ; mais bren pour luy ! L'odeur du vin, ô combien plus est friant, riant, priant, plus celeste et delicieux que d'huille ! Et prendray autant à gloire qu'on die de moy que plus en vin aye despendu que en huyle, que fist Demosthenes, quand de luy on disoit que plus en huyle que en vin despendoit. A moy n'est que honneur et gloire d'estre dict et reputé bon gaultier et bon compaignon, et en ce nom suis bien venu en toutes bonnes compaignies de Pantagruelistes. A Demosthenes, fut reproché par un chagrin que ses Oraisons sentoient comme la serpilliere d'un ord et sale huillier. Pour tant, interpretez tous mes faictz et mes dictz en la perfectissime partie ; ayez en reverence le cerveau caseiforme qui vous paist de ces belles billes vezées, et, à vostre povoir, tenez moy tousjours joyeux. Or esbaudissez vous, mes amours, et guayement lisez le reste, tout à l'aise du corps, et au profit des reins ! Mais escoutez, vietz d'azes, - que le maulubec vous trousque ! - vous soubvienne de boyre à my pour la pareille, et je vous plegeray tout ares metys. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Projet auctoral ? |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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| Projet auctoral ? |
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Texte 2 : Gargantua, 1532 ThélèmeLecture analytique | Rabelais, 1483-1494 |
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De « Au milieu de la basse... » à « ...drogues aromatiques. » |
Le dedans du logis sus ladite basse cour était sus gros piliers de cassidoine et porphyre, à beaux arts d’antique, au dedans desquels étaient belles galeries longues et amples, ornées de peintures, de cornes de cerfs, licornes, rhinocéros, hippopotames, dents d’éléphants, et autres choses spectables. Le logis des dames comprenait depuis la tour Artice jusqu’à la porte Mésembrine. Les hommes occupaient le reste. Devant ledit logis des dames, afin qu’elles eussent l’ébatement, entre les deux premières tours, au dehors, étaient les lices, l’hippodrome, le théâtre, et natatoires, avec bains mirifiques à triple solier, bien garnis de tous assortiments, et foison d’eau de myrrhe. Jouxte la rivière était le beau jardin de plaisance ; au milieu de celui-ci, le beau labyrinthe. Entre les deux autres tours étaient les jeux de paume et de grosse balle. Du côté de la tour Cryère était le verger, plein de tous arbres fruitiers, tous ordonnés en ordre quinconce. Au bout était le grand parc, foisonnant en toute sauvagine. Entre les tierces tours étaient les buttes pour l’arquebuse, l’arc, et l’arbalète ; les offices hors la tour Hespérie, à simple étage ; l’écurie au-delà des officesnbsp;; la fauconnerie au devant de celles-ci, gouvernée par les autourciers bien experts en l’art, et était annuellement fournie par les Candiens, Vénitiens et Sarmates, de toutes sortes d’oiseaux paragons, aigles, gerfauts, autours, sacres, laniers, faucons, éperviers, émerillons, et autres, tant bien faits et domestiqués que, partant du château pour s’ébattre aux champs, ils prenaient tous tout ce qu’ils rencontraient. La vènerie était un peu plus loin, tirant vers le parc. Toutes les salles, chambres et cabinets, étaient tapissés en diverses sortes, selon les saisons de l’année. Tout le pavé était couvert de drap vert. Les lits étaient en broderie. En chaque arrière-chambre était un miroir de cristallin, enchâssé en or fin, au tour garni de perles, et était de telle grandeur qu’il pouvait véritablement représenter toute la personne. À l’issue des salles du logis des dames, étaient les parfumeurs et les testoneurs par les mains desquels passaient les hommes, quand ils visitaient les dames. Ceux-ci fournissaient chaque matin les chambres des dames d’eau de rose, d’eau de naphe, et d’eau d’ange, et à chacun la précieuse cassolette, dégageant les vapeurs de toutes drogues aromatiques. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Projet auctoral ? |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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| Un lieu (e)utopique ? |
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Texte 3 : Gargantua, 1532 livre VIILecture analytique | Rabelais, 1483-1494 |
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De « Toute leur vie... » à « ...au premier de leurs noces. » |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Utopie et humanisme ? |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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| Gargantua est-il un humaniste ? |
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Texte 4 : In Gargantua, 1534Lecture cursive | Rabelais |
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De « Gargantua, depuis... » à « ...vent de Mirebalays. » |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Comment, cette éducation non exemplaire, ... | L'éducation de la petite enfance... Jeu littéraire ? |
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Texte 5 : Gargantua, 1532 chap.XXVIILecture analytique | Rabelais, 1483-1494 |
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« Sur ces paroles... » à « ...in manus » |
Aux uns il écrabouillait la cervelle, aux autres il rompait bras et jambes, à d'autres il démettait les spondyles, à d'autres il disloquait les reins, ravalait le nez, pochait les yeux, fendait les mandibules, enfonçait les dents dans la gueule, défonçait les omoplates, cassait les jambes, déboîtait les hanches, brisait les os des jambes et des bras. Si quelqu'un voulait se cacher sous les feuilles de vigne, il lui rabotait toute l'épine dorsale et lui cassait les reins comme à un chien. Si l'un voulait se sauver en prenant la fuite, il faisait voler sa tête en éclats à travers la suture lambdoïde. Si un autre grimpait dans un arbre, pensant y être en sûreté, avec son bâton il l'empalait par le fon-dement. Si une vieille connaissance lui criait: « Ha, Frère Jean, mon ami, Frère Jean, je me rends ! » « Tu y es, disait-il, bien forcé. Mais tu rendras aussi l'âme à tous les diables !» Et, soudain, il le rouait de coups. Et s'il s'en trouvait assez épris de témérité pour lui faire face et lui résister, il montrait la force de ses muscles car il leur transperçait la poitrine par le médiastin antérieur' et par le cœur. À d'autres, en les frappant sur les côtes flottantes, il leur retournait l'estomac, et ils en mouraient aussitôt. D'autres, il les frappait si violemment au nombril qu'il leur faisait sortir les tripes. À d'autres, à travers les couilles il perçait le boyau culier. Croyez que c'était le plus horrible spectacle qu'on ait jamais vu. Les uns criaient : Sainte Barbe ! Les autres : Saint Georges ! Les autres : Sainte Nitouche ! Les autres : Notre-Dame de Cunault ! de Lorette ! de Bonnes Nouvelles ! de la Lenou ! de Rivière ! Les uns se vouaient à saint Jacques ; d'autres au saint Suaire de Chambéry - mais il brûla trois mois plus tard, si bien qu'on n'en put sauver un brin ; d'autres à Cadouin, d'autres à saint Jean d'Angély, les autres à saint Eutrope de Saintes, à saint Mesine de Chinon, à saint Martin de Candes, à saint Cloud de Cinay, aux reliques de Tavarsay, et mille autres bons petits saints. Les uns mouraient sans parler, les autres parlaient sans mourir. Les uns mouraient en parlant, les autres parlaient en mourant. Les autres criaient à pleine voix: « Confession ! Confession ! J'avoue tous mes péchés ! Accorde-moi la miséricorde ! Je me mets entre tes mains seigneur ! » |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Projet auctoral ? |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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| Inversion des valeurs ? |
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Texte 6 : Gargantua, 1532 combatLecture cursive | Rabelais, 1483-1494 |
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De « Ce disant, mist bas... » à « ...In manus ! » |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Projet auctoral ? |
| Ouverture sur l'objet d'étude |
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| Inversion des valeurs ? |
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