Objet d'étude :
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Absurde |
forme moderne du tragique illustrée par les philosophes existentialistes (Sartre, Camus, Malraux, Heidegger, Kierkegaard) et des romanciers (Dostoïevski, Kafka...)
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Actantiel (modèle) |
afin de rendre compte du caractère proprement dramatique et dynamique d'une
pièce (Intrigue). |
- Acte n.m.
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- partie d'une pièce correspondant à une étape importante dans le déroulement de
l'action (5 épisodes)
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- Acteur |
- personne qui doit "incarner" un personnage. Le comédien a un statut social et culturel (XVIe).
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Action |
ensemble des faits et gestes qui conduisent à la réalisation d'un ou plusieurs objectifs. Elle peut s'interrompre, être caricaturale, s'enliser, être absente ( théâtre contemporain). Cf. fable, intrigue. |
Aparté |
réplique que le personnage dit à part soi, à l'insu d'un autre personnage et que seul le spectateur est censé entendre. |
Cabot, Cabotin |
acteur, comédien sans talent (1834). Mais aussi personne qui cherche à se mettre en avant avec affectation. |
Catharsis |
la pièce, vue dans sa fonction thérapeutique (cathartique), peut "corriger" par le rire ou les larmes. |
Comédie |
type de pièce de ton comique (plus fin que pour la farce ou le vaudeville). |
Convention |
ce que les dramaturges ont inventé pour créer l'illusion théâtrale et la faire accepter du public. Les conventions théâtrales reposent sur une grammaire, spécifique au théâtre |
Coup de théâtre |
péripétie inattendue (renversement de situation) qui crée un effet de surprise dans le public. |
Dénouement |
achèvement et résolution de l'action. Heureux ou malheureux, il simplifie les données initiales. C'est souvent la dernière scène de la pièce (catastrophe). |
Deus ex machina n.m. |
personnage, événement dont l'intervention peu vraisemblable apporte un dénouement inattendu. |
- Dialogue n.m. |
- est théâtral un dialogue où deux personnages se parlent pour "informer" un public (convention).
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Didascalies |
tout ce qui n'est pas le "texte à dire".
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Double énonciation |
le fait qu'au théâtre la communication semble s'établir d'abord entre les personnages (discours direct, répliques...) sur l'espace scénique... alors que ces mêmes propos sont une adresse (in)directe entre l'auteur et le spectateur. |
- Dramaturgie n.f. |
- art de la composition et de la construction des pièces de théâtre : "montage" du cadre fictif d'une fable (dramatisation).
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Emboîtage |
action de siffler une pièce ou un acteur lors de la représentation de la fable (fiction). |
Espace |
double espace/temps théâtral : espaces de la représentation (lieu scénique) et de la fable (fiction). |
Exposition |
amorce de l'action, des principaux personnages, des faits (voir scène d'exposition : scène 1 souvent) |
Fable |
logique qui justifie l'agencement des événéments. Déterminisme qui sert les intentions de l'auteur : on parle de ''fiction'' pour le roman. |
Gestique, mimique |
ensemble des gestes et des jeux de physionomie qui accompagnent le "texte dit" ou un silence. |
Hypallage |
Figure de style qui consiste à attribuer à certains mots d'une phrase ce qui convient à d'autres mots de la même phrase « sans qu'il soit possible de se méprendre au sens » (Littré)
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Hypotypose |
récit fait par un personnage et qui tend à être proche du vécu par une description animée et frappante :
l'hypotypose regroupe l'ensemble des procédés permettant au lecteur de "voir" comme un film, comme un tableau se dessiner..
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Illusion théâtrale |
métaphore (fiction théorique) pour parler d'un système de conventions pour "faire vrai".
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In medias res |
le fait que la fable commence au beau mileu d'une action en cours :
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Interruption |
inachèvement d'une réplique (volontaire ou subi). |
Intrigue |
ensemble des événements (péripéties) résultant des intentions agissantes des personnages. |
Miracle, mystère |
type de pièces, théâtre religieux médiéval. |
Monologue |
(± longue) réplique qu'un personnage seul en scène s'adresse à lui-même (ou au public) ; "tunnel" |
Nœud dramatique |
ensemble des relations, entre les personnages et des circonstances, qui conduisent l'action à son point culminant. |
Non-sens |
situation ou propos dont le lecteur (ou spectateur) sera dans l'incapacité de dégager du sens.
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Péripéties n.f. |
tous les changements subits, voire, l'événement qui amène la crise d'où sort le dénouement. |
Personnage |
être fictif que le public voit évoluer et entend ; ± simplifié, il a une "psychologie de crise"
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Psychologie |
attributs ± restreints conférés au personnage (cf. ses : nom, qualificatif, tenue, mimique, action...). |
Quiproquo |
situation qui résulte d'une méprise (qui peut porter par exemple sur l'identité d'un personnage). |
Récit |
réplique qui rapporte des événements antérieurs à l'action dramatique et à leur relation. Ce peut être une hypotypose |
Réplique |
éléments du dialogue qu'un acteur doit dire ("texte à dire" par opposition aux didascalies). |
Rôle |
figures de théâtre déjà codées : Arlequin, valet, confident, prince, maître, séducteur... |
Scène d'exposition |
pose les bases de l'action et a donc pour fonctions d'informer le public sur les lieux, le passé, les relations entre les personnages... Elle permet d'entrer dans la fable.
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Situation |
état des relations entre les personnages (ou les forces agissantes) à un moment donné de l'action. |
Temps théâtral |
renvoie à la durée de la pièce, et à l'époque de la représentation, ou de l'action, ou de son écriture |
Textes |
Texte à entendre + texte à lire (livret, banderoles) + texte didascalique (+ contexte : préface, générique...) |
Thème |
étudier un thème au théâtre c'est rendre compte de sa confrontation avec la mise en scène |
Tirade |
Longue suite de phrases, de vers, dite sans interruption. Monologue, réplique, couplet, "tartine" |
Ton |
tragique, comique, mélodramatique, humoristique, pathétique, tragi-comique, grotesque... |
Tragédie |
type de pièce qui se caractérise par un effort pour mettre en scène et expliquer ce qui provoque terreur, pitié ou admiration : il n'y a pas de tragique sans fatalité. Le héros tragique subit un "enfermement". |