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Réécritures (L)
Autobiographie (L)

Objet d'étude :
Les Réécritures

Problématique : Dans quelle mesure réécrire c'est ''revoir'' ?

I - Plan de travail : rappel du corpus

Relectures et adaptationsParcours Groupement de textes
(lecture Analytique)
Iconographie et représentation
études complémentaires
Prolongement
(lecture cursive)

Le Lotus bleu

Le Lotus bleu de Hergé

Le Lotus bleu (Hergé, ''la ville de Shangaï'')

Adaptations
(Dom Juan)

Les Châtiments, ''La nuit du 4'' en prose (V. Hugo)

Les Liaisons Dangereuses

Les Liaisons Dangereuses de Frears

Heureux qui comme ulysse (Ridan / Du Bellay

Affiche Rouge (Aragon/Manouchian)

Les Châtiments ''La nuit du 4'' poème (V. Hugo)

La Condition Humaine...

La Condition Humaine

L'Affiche Rouge (Aragon, ''..'')

Lapsus calami de Flaubert (autocorrection...)

Témoignages : (prose et poème) L'Affiche Rouge)

...

 

Pollen (Wintrebert) l'incipit // Malraux

Incipits pour une B.D.

Brouillons (Mme Bovary, Flaubert)

 

 

La Condition H. la scène de rupture adaptée au théâtre (travail d'élève)

Pastiches (La Joconde)

La Passion considérée... (Jarry)

II- Analyse des 4 textes :

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Texte 1 : Le Lotus bleu 1934-35 en feuilleton (et en dessin animé)

Lecture analytique

Hergé
(1907-1983)

 


« PAGE SOUMISE AU COPYRIGHT »
« La bande dessinée »
Le Lotus bleu
1936

Hergé
Quatrième album des histoires de Tintin et Milou
reporter(s) au Petit Vingtième...
Tintin part à Shanghai pour rencontrer Mitsuhirato...

''Publié en 1936, Le Lotus bleu est sans doute l'album de Tintin le plus proche de l'actualité de l'époque. Hergé y fait clairement allusion à l'incident de Mukden, prélude à la terrible guerre sino-japonaise de 1937. C'est aussi le premier album démontrant un vrai souci de réalisme,''
(Wikipédia)
 



Étude menée par :  

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

La description

Aplats...

Roman, roman graphique et B.D.

Une autre facette de l'Histoire...

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Texte 2 : Liaisons Dangereuses par S. Frears, 1988

Lecture analytique

Adaptation
(L. XXI) Film et théâtre

De ''En extérieur...'' à ''...son mari…''

Valmont cadré par S. Frears

 

Transcription de la lettre XXI : transposition de la lettre en dialogues pour le film de S. Frears


(En extérieur, à l'entrée d'un village)
VALMONT, au Collecteur - Me direz-vous ce que vous faites là ?
Le COLLECTEUR - J'effectue une saisie immobilière Monsieur
VALMONT - Ne vous a-t-on pas expliqué que Monsieur Armand est malade ?
Le COLLECTEUR - Je n'écris pas la loi Monsieur, j'exécute ce qu'elle prescrit : tout le monde doit payer la taille.
VALMONT - Combien vous doit-on ?
Le COLLECTEUR - C'est que…
VALMONT - Combien ?
Le COLLECTEUR - Cinquante six livres Monsieur…
VALMONT, à Azolan - Payez-le !
AZOLAN - Bien Monseigneur
VALMONT, entrant dans la maison de M. Armand - Monsieur Armand ? Pardon vous ne me connaissez pas…
ARMAND - Ah pour sûr que oui, Monsieur le Vicomte…
VALMONT - Mais non ne vous levez pas…
ARMAND - Mais il le faut, ce lit, ils le prennent !
VALMONT - Non, rien de tel… Personne ne prendra rien
(en extérieur)
Des ENFANTS, des PAYSANNES, ils entourent Valmont - La charité… Moi Monsieur… La charité… Seigneur la charité… Merci… Pour l'amour du ciel… S'il vous plaît… La charité… À moi…
VALMONT - Tenez, achetez du pain, j'insiste...
VALMONT, de retour à la grille du château, près de la boîte aux lettres, il s'adresse à Azolan - Cinquante six livres pour sauver toute une famille de la misère, c'est une aubaine qui ne coûte pas cher !
AZOLAN - Ce genre d'aubaine-là vous en trouverez des douzaines dans chaque village du pays !
VALMONT - C'est vrai ? Hum… D'évidence cette famille-là a été fort bien choisie : des gens respectables ; larmoyant à souhait ; aucune fille dont la beauté n'eût été suspecte… Joli travail
AZOLAN - Je fais de mon mieux pour vous servir !
VALMONT - Ah, et cette humble gratitude ! Cela m'a bouleversé…
AZOLAN - Et moi cela m'a mis la larme à l'œil !
VALMONT - Dijon… Cette lettre ne vient que de son mari…



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Étude menée par : 1

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

 

 

Ouverture sur les textes argumentatifs

Une autre façon de raconter...

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Texte 3 : Pollen (2002) - Incipit

Lecture analytique

Wintrebert J.
(1949-...)

de ''Tu ne tueras...'' à ''...les combattre. '' (avec l'autorisation anticipée de l'auteure)


Partie 1

          «Tu ne tueras pas.
          «Tu ne porteras pas la main sur autrui dans l'intention de le blesser.
          «Tu ne verseras pas le sang.»
   C'était la loi de Pollen.
   Sandre regardait le stylet. Une arme affilée, coupante. Il l'avait affûtée avec soin.
   Tu ne tueras pas.
   Il scruta la Citadelle. La porte qui donnait sur les jardins s'ouvrit enfin. Un guerrier en sortit et se mit à courir. Ses pas lourds creusaient le sable des allées. Il ne s'arrêterait qu'à bout de souffle. Sandre frapperait à cet instant.
   Le guerrier pénétra dans le jardin Rouge. Sandre le guettait depuis deux jours. Le cycle de ses foulées était immuable. Bientôt il atteindrait le Jardin Bleu, il s'arrêterait devant la fontaine, épuisé.
   Caché derrière la statue des Mères, Sandre attendait, ses doigts moites sur le stylet. Un tic agitait sa paupière. Tu ne tueras pas. La peur lui serrait la gorge mais sa résolution n'avait pas faibli. Et si mon corps me trahit ? Et si mon bras manque de puissance ? C'est un guerrier que je vais attaquer. Un être d'exception, entraîné au combat.
   Sandre suffoqua. L'odeur des violanthes était insupportable, ce soir. L'antidote de Moray le protégeait-il encore contre les effluves empoisonnés des fleurs-gardiennes ? Sa salive lui semblait un bloc étrange arrêté dans sa gorge. Ses mains fourmillaient. Et s'il tombait, comme tous ceux qui s'approchaient trop près de la Citadelle ?
   Les pas du guerrier sonnèrent sur les dalles mélodiques de l'atrium, enrayés de fatigue. Sandre respirait à petits coups. Ce n'était pas le moment de flancher. Précédée par son lumen qui l'éclairait à pleine puissance, sa proie approchait.
   Tapi dans l'ombre des Mères, Sandre vit le guerrier s'arrêter à l'endroit prévu, prendre appui sur ses genoux pliés, haleter comme s'il était pris de malaise.
   Le premier soir de sa traque, Sandre avait pensé que le guerrier lui échappait, tué par les fleurs censées le protéger. Les guerriers sont immunisés contre les violanthes. En voyant l'athlète s'éloigner d'un pas égal, Sandre avait compris son erreur.
   À l'instant où le guerrier s'arrêta, Sandre se jeta sur lui, perçant tel un guêpion, à l'endroit du coeur. Le guerrier s'effondra. Il râlait.
   Sandre sauta en arrière pour éviter la chute de sa victime. En même temps, il arracha le lumen. Privé de son symbiote, l'animal devint obscur. D'un coup de pied, Sandre l'écarta. Le lumen s'éteignit tout à fait.
   Le guerrier gisait devant la fontaine. Un soupir étrange quitta sa bouche, puis son corps se figea. Sur sa tunique s'élargit une tache, distincte à la faible clarté des étoiles. Sandre se mit à trembler. Figé, l'esprit gourd, la mémoire obscurcie, il essayait de se rappeler les consignes.
   « Assure-toi qu'il est mort, avait dit Moray. Surtout, n'oublie pas le stylet. »
   Sandre gémit. Le stylet! Il s'en était aussitôt débarrassé. Un geste irrépressible. Comment retrouver l'arme, la signature de son crime ?
   Fébriles, ses mains exploraient la terre entre les fleurs. Son coeur battait entre ses lèvres, il allait étouffer.
   « Panique, avait dit Moray, et ce sera comme si tu avais retourné le stylet contre toi. On t'a dressé à ne pas tuer. Après, chacun de nous a voulu se punir. Résiste. Prends le temps de respirer.»
   Sandre s'assit sur ses talons, inspira, expira, et s'aperçut aussitôt que ce n'était pas une bonne idée : l'odeur des violanthes l'accablait, écoeurante, musquée. Il se sentit devenir moite et froid, il s'éloignait de lui-même, au-dessus de lui les étoiles s'éteignirent.
   Il vomit en reprenant conscience, trois longs jets brûlants. Les yeux mouillés de larmes, il s'aperçut qu'il avait déjà commencé à se rendre. On avait inscrit en lui l'horreur de la violence. Il ne parvenait pas à la dominer. Il se souvint des exhortations de Moray.
   « Tu as été conditionné, Sandy. Frappe, et tu seras délivré. Ne laisse pas le doute t'empoisonner. Les scrupules sont stériles. Les guerriers nous volent nos soeurs et nos amies. Nous devons les combattre.»



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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

En quoi ce texte est-il représentatif d'un incipit ?

 

Ouverture sur une question d'entretien

Penser au genre du roman...

 

 

 

Et si le féminin l'emportait sur...

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Texte 4 : Les Regrets (2002) - Sonnet

Lecture analytique

Joachim du Bellay.
(1522- 1560)

de ''Heureux...'' à ''...douceur angevine '' (avec l'autorisation anticipée de l'auteure)

Heureux qui, comme Ulysse

Regrets, XXXI

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison,
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine;

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.




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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

En quoi ce texte inspire-t-il Ridan ?

 

Ouverture sur une question d'entretien

Penser à l'écriture d'une chanson...

 

 

 

Personnalisation...

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