Objet d'étude :
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Relectures et adaptations | Parcours | Groupement de textes (lecture Analytique) | Iconographie et représentation études complémentaires | Prolongement (lecture cursive) | |||
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Dom Juan | Dom Juan de Mesguish | Dom Juan (Weber, ''Vous avez...'') | Adaptations | Les Châtiments, ''La nuit du 4'' en prose (V. Hugo) | |||
Les Liaisons Dangereuses | Les Liaisons Dangereuses de Frears | Dom Juan (Acte I scène 0 - ''Prologue'' à la manière d'Anouilh - travail d'élève) | Dom Juan (Weber) | Les Châtiments ''La nuit du 4'' poème (V. Hugo) | |||
le texte poétique ou romanesque... | La Condition Humaine | L'Affiche Rouge (Aragon, ''..'') | Adaptations cinématographiques Liaisons, Stupeur et... | Témoignages : (prose et poème) L'Affiche Rouge) | |||
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| Pollen (Wintrebert) l'incipit // Malraux | Pastiches (La Joconde) | Brouillons (Mme Bovary, Flaubert) | |||
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| La Condition H. la scène de rupture adaptée au théâtre (travail d'élève) |
| La Passion considérée... (Jarry) |
Texte 1 : Dom Juan cadré par Jacques Weber, 1949 xxxLecture cursive | Entretiens |
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De ''Pécheur impénitent...'' à ''...ouverte et ambiguë.'' |
Dom Juan cadré par Jacques Weber
Pécheur impénitent au XVIIe siècle, puis révolté romantique, Don juan apparaît au XXe siècle comme un héros fatigué par la somme des interprétations dont il est l’objet. C’est de cette lente érosion que parle le mythe. Jacques Weber, Don Juan au théâtre comme au cinéma, s’entretient avec Christian Biet et Jean Marie Laclavetine de la lecture, tout imprégnée par une philosophie de l’errance, qu’il a voulu en donner dans son film.
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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| Ouverture sur les textes argumentatifs | Une autre facette de La Fontaine... |
Texte 2 : L’Ange de mon Démon (2006)Lecture analytique | Ridan |
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''Heureux qui à '' ...reverrai-je...'' |
Heureux qui comme Ulysse,
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Comment passe-t-on d'un poème à une chanson d'aujourd'hui ? |
| Ouverture sur le JE et la poésie | Procédés de transposition |
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| Ouverture sur la vie des auteurs... |
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Texte 3 : Ma Chère Mélinée, 19/02/1944 | Lettre de Missak Manouchian |
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De ''Ma Chère Mélinée...'' à ''...ton Mari.'' |
Ma Chère Mélinée,
Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur à tous... J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et d'avoir un enfant pour mon bonheur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires je les lègue à toi à ta sœur et à mes neveux. Après la guerre tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la libération. Avec l'aide des amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs si possible à mes parents en Arménie. Je mourrai avec mes 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n'ai fait de mal à personne et si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant le soleil et la belle nature que j'ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien fort ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari.
Manouchian Michel. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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| Ouverture sur les réécritures | ... |
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| Réthorique de ''la lettre'' | site pcf evry
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Texte 4 : Strophes pour se souvenir (1955)Lecture analytique | Louis Aragon |
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''Vous n'avez --> en s'abattant'' |
L'Affiche Rouge
Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Comment passe-t-on d'une lettre à un poème ? |
| Ouverture sur M. Manouchian | Procédés de transposition |
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| Ouverture sur la vie de l'auteur... |
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Texte 5 : Pollen (2002) - IncipitLecture analytique | Wintrebert J. |
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de ''Tu ne tueras...'' à ''...les combattre. '' (avec l'aimable autorisation de l'auteure) |
Partie 1 «Tu ne tueras pas. «Tu ne porteras pas la main sur autrui dans l'intention de le blesser. «Tu ne verseras pas le sang.» C'était la loi de Pollen. Sandre regardait le stylet. Une arme affilée, coupante. Il l'avait affûtée avec soin. Tu ne tueras pas. Il scruta la Citadelle. La porte qui donnait sur les jardins s'ouvrit enfin. Un guerrier en sortit et se mit à courir. Ses pas lourds creusaient le sable des allées. Il ne s'arrêterait qu'à bout de souffle. Sandre frapperait à cet instant. Le guerrier pénétra dans le jardin Rouge. Sandre le guettait depuis deux jours. Le cycle de ses foulées était immuable. Bientôt il atteindrait le Jardin Bleu, il s'arrêterait devant la fontaine, épuisé. Caché derrière la statue des Mères, Sandre attendait, ses doigts moites sur le stylet. Un tic agitait sa paupière. Tu ne tueras pas. La peur lui serrait la gorge mais sa résolution n'avait pas faibli. Et si mon corps me trahit ? Et si mon bras manque de puissance ? C'est un guerrier que je vais attaquer. Un être d'exception, entraîné au combat. Sandre suffoqua. L'odeur des violanthes était insupportable, ce soir. L'antidote de Moray le protégeait-il encore contre les effluves empoisonnés des fleurs-gardiennes ? Sa salive lui semblait un bloc étrange arrêté dans sa gorge. Ses mains fourmillaient. Et s'il tombait, comme tous ceux qui s'approchaient trop près de la Citadelle ? Les pas du guerrier sonnèrent sur les dalles mélodiques de l'atrium, enrayés de fatigue. Sandre respirait à petits coups. Ce n'était pas le moment de flancher. Précédée par son lumen qui l'éclairait à pleine puissance, sa proie approchait. Tapi dans l'ombre des Mères, Sandre vit le guerrier s'arrêter à l'endroit prévu, prendre appui sur ses genoux pliés, haleter comme s'il était pris de malaise. Le premier soir de sa traque, Sandre avait pensé que le guerrier lui échappait, tué par les fleurs censées le protéger. Les guerriers sont immunisés contre les violanthes. En voyant l'athlète s'éloigner d'un pas égal, Sandre avait compris son erreur. À l'instant où le guerrier s'arrêta, Sandre se jeta sur lui, perçant tel un guêpion, à l'endroit du coeur. Le guerrier s'effondra. Il râlait. Sandre sauta en arrière pour éviter la chute de sa victime. En même temps, il arracha le lumen. Privé de son symbiote, l'animal devint obscur. D'un coup de pied, Sandre l'écarta. Le lumen s'éteignit tout à fait. Le guerrier gisait devant la fontaine. Un soupir étrange quitta sa bouche, puis son corps se figea. Sur sa tunique s'élargit une tache, distincte à la faible clarté des étoiles. Sandre se mit à trembler. Figé, l'esprit gourd, la mémoire obscurcie, il essayait de se rappeler les consignes. « Assure-toi qu'il est mort, avait dit Moray. Surtout, n'oublie pas le stylet. »  Sandre gémit. Le stylet! Il s'en était aussitôt débarrassé. Un geste irrépressible. Comment retrouver l'arme, la signature de son crime ?  Fébriles, ses mains exploraient la terre entre les fleurs. Son coeur battait entre ses lèvres, il allait étouffer.  « Panique, avait dit Moray, et ce sera comme si tu avais retourné le stylet contre toi. On t'a dressé à ne pas tuer. Après, chacun de nous a voulu se punir. Résiste. Prends le temps de respirer.»  Sandre s'assit sur ses talons, inspira, expira, et s'aperçut aussitôt que ce n'était pas une bonne idée : l'odeur des violanthes l'accablait, écoeurante, musquée. Il se sentit devenir moite et froid, il s'éloignait de lui-même, au-dessus de lui les étoiles s'éteignirent.  Il vomit en reprenant conscience, trois longs jets brûlants. Les yeux mouillés de larmes, il s'aperçut qu'il avait déjà commencé à se rendre. On avait inscrit en lui l'horreur de la violence. Il ne parvenait pas à la dominer. Il se souvint des exhortations de Moray.  « Tu as été conditionné, Sandy. Frappe, et tu seras délivré. Ne laisse pas le doute t'empoisonner. Les scrupules sont stériles. Les guerriers nous volent nos soeurs et nos amies. Nous devons les combattre.» | 01 05 10 15 20 25 30 35 40 45 |
Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi ce texte est-il représentatif d'un incipit ? |
| Ouverture sur une question d'entretien | Penser au genre du roman... |
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| Et si le féminin l'emportait sur... |