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Objet d'étude :
La Poésie (le travail poétique sur le langage)

Problématique : En quoi l'écriture poétique est-elle un engagement ?


I - Plan de travail : rappel du corpus

Lecture personnelle conseillée  Groupement de textes
lecture analytique
Iconographie et représentation
études complémentaires
Prolongements
études complémentaires
Lire / écouter des textes poétiques mis en musique
 
Clown (Michaux)
La Madone (Hocine)
Réaliser sa propre illustration du genre poétique
- le ''JE'' du poète
 
Affiche rouge (Aragon)
El dos de mayo (Goya)
Lire et écouter la poésie d'aujourd'hui
- Qu'est-ce que la poésie
 
Préface (Léo Ferré)
Guernica (Picasso)
Poèmes à lire...
- Qu'est-ce que la poésie aujourd'hui ?
 
Ulysse (Ridan)
Affiche rouge (Affiche de propagande)
- Slam et rap, chanson, prose, poème et poésie
- Quelques formes fixes et figures de styles (en lien avec les textes étudiés)
 
Le manifeste... (Collectif)
Couvertures de presse du 11 septembre 2001
...
 
 
 
La Madone (Hocine)
 

II- Analyse des 6 textes :

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Texte 1 : In Les Châtiments, Jersey, 2 décembre 1852.

Lecture cursive

Victor HUGO
(1802 - 1885)

L'enfant --> de sept ans

[En 1853, Victor Hugo publie Les Châtiments,
recueil de poèmes consacré à la dénonciation de celui qu’il considère comme un usurpateur.]


Souvenir de la nuit du 4


E.P… s’arrêta devant une maison haute et noire. Il poussa une porte d’allée qui n’était pas fermée, puis une autre porte, et nous entrâmes dans une salle basse, toute paisible, éclairée d’une lampe.
Cette chambre semblait attenante à une boutique. Au fond, on entrevoyait deux lits côte à côte, un grand et un petit. Il y avait au-dessus du petit lit un portrait de femme, et, au-dessus du portrait, un rameau de buis bénit.
La lampe était posée sur une cheminée où brûlait un petit feu.
Près de la lampe, sur une chaise, il y avait une vieille femme, penchée, courbée, pliée en deux, comme cassée, sur une chose qui était dans l’ombre et qu’elle avait dans les bras. Je m’approchai. Ce qu’elle avait dans les bras, c’était un enfant mort.
La pauvre femme sanglotait silencieusement.
E.P…, qui était de la maison, lui toucha l’épaule et lui dit :
- Laissez voir.
La vieille femme leva la tête, et je vis sur ses genoux un petit garçon, pâle, à demi déshabillé, joli, avec deux trous rouges au front.
La vieille femme me regarda, mais évidemment elle ne me voyait pas ; elle murmura, se parlant à elle-même :
- Et dire qu’il m’appelait bonne maman ce matin !
E.P… prit la main de l’enfant, cette main retomba.
- Sept ans, me dit-il.
Une cuvette était à terre. On avait lavé le visage de l’enfant ; deux filets de sang sortaient des deux trous.
Au fond de la chambre, près d’une armoire entr’ouverte où l’on apercevait du linge, se tenait
debout une femme d’une quarantaine d’années, grave, pauvre, propre, assez belle.
- Une voisine, me dit E.P…
Il m’expliqua qu’il y avait un médecin dans la maison, que ce médecin était descendu et avait dit : " Rien à faire ". L’enfant avait été frappé de deux balles à la tête en traversant la rue " pour se sauver ". On l’avait rapporté à sa grand-mère " qui n’avait que lui ".
Le portrait de la mère morte était au-dessus du petit lit.
L’enfant avait les yeux à demi ouverts, et cet inexprimable regard des morts où la perception du réel est remplacée par la vision de l’infini.
L’aïeule, à travers ses sanglots, parlait par instants : – Si c’est Dieu possible ! – A-t-on idée ! – Des brigands, quoi !
Elle s’écria :
- C’est donc ça le gouvernement !
- Oui, lui dis-je.
Nous achevâmes de déshabiller l’enfant. Il avait une toupie dans sa poche. Sa tête allait et venait d’une épaule à l’autre, je la soutins et je le baisai au front. Versigny et Bancel lui ôtèrent ses bas. La grand-mère eut tout à coup un mouvement.
- Ne lui faites pas de mal, dit-elle.
Elle prit les deux pieds glacés et blancs dans ses vieilles mains, tâchant de les réchauffer.
Quand le pauvre petit corps fut nu, on songea à l’ensevelir. On tira de l’armoire un drap.
Alors l’aïeule éclata en pleurs terribles.
Elle cria : – Je veux qu’on me le rende.
Elle se redressa et nous regarda ; elle se mit à dire des choses farouches, où Bonaparte était mêlé, et Dieu, et son petit, et l’école où il allait, et sa fille qu’elle avait perdue, et nous adressant à nous-mêmes des reproches, livide, hagarde, ayant comme un songe dans ses yeux, et plus fantôme que l’enfant mort.
Puis elle reprit sa tête dans ses mains, posa ses bras croisés sur son enfant, et se remit à sangloter.
La femme qui était là vint à moi et, sans dire une parole, m’essuya la bouche avec un mouchoir.
J’avais du sang aux lèvres.
Que faire, hélas ? Nous sortâmes accablés.
Il était tout à fait nuit. Bancel et Versigny me quittèrent.




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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

 

 

 

À comparer avec le texte rimé

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Texte 2 : In Les Châtiments, Jersey, 2 décembre 1852.

Lecture cursive

Victor Hugo
(1802 - 1885)

L'enfant --> de sept ans

[En 1853, Victor Hugo publie Les Châtiments,
recueil de poèmes consacré à la dénonciation de celui qu’il considère comme un usurpateur.]


Souvenir de la nuit du 4

L’enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s’ouvrait ; la mort noyait son œil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche une toupie en buis.
On pouvait mettre un doigt dans les trous de ses plaies.
Avez-vous vu saigner la mûre dans les haies ?
Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend.
L’aïeule regarda déshabiller l’enfant,
Disant : – Comme il est blanc ! Approchez donc la lampe.
Dieu ! ses pauvres cheveux sont collés sur sa tempe ! –
Et quand ce fut fini, le prit sur ses genoux.
La nuit était lugubre ; on entendait des coups
De fusil dans la rue où l’on en tuait d’autres.
– Il faut ensevelir l’enfant dirent les nôtres.
Et l’on prit un drap blanc dans l’armoire en noyer.
L’aïeule cependant l’approchait du foyer
Comme pour réchauffer ses membres déjà roides.
Hélas ! ce que la mort touche de ses mains froides
Ne se réchauffe plus aux foyers d’ici-bas !
Elle pencha la tête et lui tira ses bas,
Et dans ses vieilles mains prit les pieds du cadavre.
– Est-ce que ce n’est pas une chose qui navre !
Cria-t-elle. Monsieur, il n’avait pas huit ans !
Ses maâtres, il allait en classe, étaient contents.
Monsieur, quand il fallait que je fisse une lettre,
C’est lui qui l’écrivait. Est-ce qu’on va se mettre
A tuer les enfants maintenant ? Ah ! mon Dieu !
On est donc des brigands ! Je vous demande un peu,
Il jouait ce matin, là, devant la fenêtre !
Dire qu’ils m’ont tué ce pauvre petit être !
Il passait dans la rue, ils ont tiré dessus.
Monsieur, il était bon et doux comme un Jésus.
Moi je suis vieille, il est tout simple que je parte ;
Cela n’aurait rien fait à monsieur Bonaparte
De me tuer au lieu de tuer mon enfant ! –
Elle s’interrompit, les sanglots l’étouffant,
Puis elle dit, et tous pleuraient près de l’aïeule :
– Que vais-je devenir à présent toute seule ?
Expliquez moi cela, vous autres, aujourd’hui.
Hélas ! je n’avais plus de sa mère que lui.
Pourquoi l’a-t-on tué ? Je veux qu’on me l’explique.
L’enfant n’a pas crié vive la République. –
Nous nous taisions, debout et graves, chapeau bas,
Tremblant devant ce deuil qu’on ne console pas.
Vous ne compreniez point, mère, la politique.
Monsieur Napoléon, c’est son nom authentique,
Est pauvre et même prince ; il aime les palais ;
Il lui convient d’avoir des chevaux, des valets,
De l’argent pour son jeu, sa table, son alcôve,
Ses chasses ; par la même occasion, il sauve
La famille, l’église et la société ;
Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l’été,
Où viendront l’adorer les préfets et les maires ;
C’est pour cela qu’il faut que les vieilles grands-mères,
De leurs pauvres doigts gris que fait trembler le temps,
Cousent dans le linceul des enfants de sept ans.




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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

 

 

 

À comparer avec le texte en prose

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Texte 3 : In Ne me quitte pas J. Brel 1959.

Lecture cursive

Jacques Brel
(1929 - 1978)

Tout le texte


Ne me quitte pas

Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas (4 fois)

Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas (4 fois)

Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas (4 fois)

On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas (4 fois)

Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas (4 fois)


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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

 

 

 

À comparer avec le texte en prose

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Texte 4 : Pépette Groupe Java 2001.

Lecture cursive

Java
(...)

Tout le texte



Pépette


J'étais encore un enfant quand on s'est rencontrés
J'ai mis mon adolescence à comprendre combien j' t'aimais
Le jour où j' t'ai roulé ma première galoche
Tu m'as tapé dans l'œil avant que j' t'ai dans la poche

Depuis ma vie s' résume à une course poursuite
Chaque fois que je tente de t'effleurer dis-moi pourquoi tu prends la fuite
Avec toi ça va ça vient
Sans toi j'suis un vaurien
En avoir pour son toi j'aimerais tant
D'ailleurs le temps c'est du toi
Du Chagrin j'en ai gros sur la patate
J' croque de toi sauf quand tu craques
J'ai les bourses qui se rétractent
Ta courbe croissante m'enchante
Mais ta chute de reins me donne des vertiges et des crampes...
T'es la personne la plus ouverte tu connais pas de frontière
Tu parles toutes les langues et sais briser les barrières
Snob... la pauvreté te fait horreur
Je t' offrirais tous les parfums toi qui n'a pas d'odeur
Tu n' fais pas le bonheur procure du plaisir
Et plus j'te désire et plus tu me fais courir
J'te tire mon chapeau et tu m'en fais baver des ronds de pièce
Je t'aime autant que je te déteste

T'es fraîche et bien roulée Pépette
Tout le monde te court après et j'arrive toujours le dernier
Tu me fais tourner la tête
Arrête de jouer à cache-cache ou j' finirai par te coffrer
(Bis)

Arrête j'suis franc j'en veux pas qu'à ton écu poupée
Quand apprendras-tu à te poser ?

Ne me quitte pas
Il est paraît-il des placements fertiles
Donnant plus de blé qu'un meilleur avril
Je ferai un domaine où tu seras reine où tu seras loi,
Et même... si ce domaine existe déjà
Imprévisible... soudain visible
D'autres t'ont pris pour cible

Reviens dans mes bras
Pour toi je serai crédible
Au bal je t'ai invitée à ma table
Mais tu m'as snobé pour aller danser avec un notable
Pendant que je me faisais biaiser
D'autres avaient déjà appris à savoir léser…

Au début j'étais rongé par la jalousie
Et puis j'ai bien vite compris qu' tu n' f'rais jamais le bonheur d'autrui
Toutes ces femmes font rêver mais dans le fond y'a rien
Impalpable liquide tu fonds dans leurs mains
A peine il tombe tu lorgnes déjà sur les voisins…
Tu les rends possessifs jaloux radins et mesquins
T'es partie à la conquête du monde entier
Et le monde entier a succombé à tes charmes de papier
Aujourd'hui le monde entier est à tes pieds
Mais t'es plus que jamais malheureuse comme les blés.

T'étais fraîche et bien roulée Pépette,
Maintenant t'es fade et fardée
Tu donnes le bras à des riches Pépette
Mais t'es… malheureuse comme les blés
(Ter)

T'étais fraîche et bien roulée Pépette
Maintenant t'es fade et fardée
T'as eu tous les hommes à tes pieds
Mais le seul amant qui t'ai manqué
C'est la liberté



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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

Une image de la femme...

 

 

''Quand vous serez bien vieille...''

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Texte 5 : Roman inachevé

Lecture cursive

Aragon
(1897 - 1982)

Chanté par J. Ferrat.


Que serais-je sans toi...


Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement


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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

Célébration de la femme...

 

 

''Quand vous serez bien vieille...''

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Texte 6 : Elsa (1959)

Lecture cursive

Aragon
(1897 - 1982)

Chanté par Léo Ferré.


Elsa...


Suffit-il donc que tu paraisses
De l'air que te fait rattachant
tes cheveux ce geste touchant
Que je renaisse et reconnaisse
Un monde habité par le chant
Elsa mon amour ma jeunesse

Ô forte et douce comme un vin,
Pareille au soleil des fenêtres,
Tu me rends la caresse d'être,
Tu me rends la soif et la faim
de vivre encore et de connaâtre
Notre histoire jusqu'à la fin.

C'est miracle que d'être ensemble
Que la lumière sur ta joue
Qu'autour de toi le vent se joue
Toujours si je te vois, je tremble
Comme à son premier rendez-vous
Un jeune homme qui me ressemble;

Pour la première fois ta bouche,
Pour la première fois ta voix,
D'une aile à la cime des boix
L'arbre frémit jusqu'à la souche,
C'est toujours la première fois
Quand ta robe en passant me touche.

Ma vie en vérité commence
Le jour où je t'ai rencontrée
Toi dont les bras ont su barrer
Sa route atroce à ma démence
Et qui m'a montré la contrée
Que la bonté seule ensemence

Tu vins au coeur du désarroi
Pour chasser les mauvaises fièvres
Et j'ai flambé comme un genièvre
A la Noël entre tes doigts.
Je suis né vraiment de ta lèvre
Ma vie est à partir de toi.

Suffit-il donc que tu paraisses
De l'air que te fait rattachant
Tes cheveux ce geste touchant
Que je renaisse et reconnaisse
Un monde habité par le chant
Elsa mon amour ma jeunesse.


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Étude menée par : 1 S

Problématique

Axes de résolution

ConclusionRemarque

Célébration de la femme...

 

 

''Quand vous serez bien vieille...''

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