Objet d'étude :
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Étude d'une bande dessinée | Parcours | Iconographie et représentation études complémentaires | Prolongement (Lecture personnelle) | ||||
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(Luc Besson) | ...Amaurote | ||||||
et + Lecture personnelle : | (Ridley Scott) | ''Il fut à...'' | |||||
ou | (Voltaire) | ||||||
ou | (Wlachowski) | ''...un sanctuaire'' | |||||
(Enki Bilal) | ... |
Texte 1 : Utopia (1516) AmauroteLecture cursive | Thomas More |
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''Qui connaît...'' à ''...le vent.'' |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi une utopie... ? |
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| Attention il s'agit d'un récit |
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| Reprendre le schéma directeur de l'utopie |
Texte 2 : L'Autre monde (1657 et 1662)Lecture cursive | Cyrano de Bergerac |
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''Il fut...'' à ''...qui revit.'' |
[...] Il fut à peine sorti, que je mis à considérer attentivement mes livres, et leurs boîtes, c'est-à-dire leurs couvertures, qui me semblaient admirables pour leurs richesses ; l'une était taillée d'un seul diamant, sans comparaison plus brillant que les nôtres ; la seconde ne paraissait qu'une monstrueuse perle fendue de ce monde-là ; mais parce que je n'en ai point de leur imprimerie, je m'en vais expliquer la façon de ces deux volumes. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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Dans quelle mesure Cyrano invente-t-il un autre monde ? | Texte descriptif très construit |
| Il serait bon de faire référence aux autres textes |
| L'expression d'un désaccord |
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Texte 3 : Candide (1759) l'EldoradoLecture cursive | Voltaire |
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''Cacambo témoigna...'' à ''...de physique.'' |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi... ? |
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| Attention il s'agit d'un récit |
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| Reprendre le schéma directeur de l'utopie |
Texte 4 : Point de lendemain, 1777Lecture cursive | Vivant-Denon |
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de ''Je ne concevais...'' à ''...Elle m'entraîne.'' |
Je ne concevais rien à tout ce que j'entendais. Nous enfilions la grande route du sentiment, et la reprenions de si haut, qu'il était impossible d'entrevoir le terme du voyage. Au milieu de nos raisonnements métaphysiques, on me fit apercevoir, au bout d'une terrasse, un pavillon qui avait été le témoin des plus doux moments. On me détailla sa situation, son ameublement. Quel dommage de n'en pas avoir la clef ! Tout en causant, nous en approchions. Il se trouva ouvert ; il ne lui manquait plus que la clarté du jour. Mais l'obscurité pouvait aussi lui prêter quelques charmes. D'ailleurs, je savais combien était charmant l'objet qui allait l'embellir. Nous frémîmes en entrant. C'était un sanctuaire, et c'était celui de l'Amour. Il s'empara de nous [...] Plus calmes, nous trouvâmes l'air plus pur, plus frais. Nous n'avions pas entendu que la rivière, dont les flots baignent les murs du pavillon, rompait le silence de la nuit par un murmure doux qui semblait d'accord avec la palpitation de nos cœurs. L'obscurité était trop grande pour laisser distinguer aucun objet ; mais à travers le crêpe transparent d'une belle nuit d'été, notre imagination faisait d'une île qui était devant notre pavillon un lieu enchanté. La rivière nous paraissait couverte d'amours qui se jouaient dans les flots. Jamais les forêts de Gnide1 n'ont été si peuplées d'amants, que nous en peuplions l'autre rive. Il n'y avait pour nous dans la nature que des couples heureux, et il n'y en avait point de plus heureux que nous. Nous aurions défié Psyché et l'Amour. J'étais aussi jeune que lui ; je trouvais madame de T*** aussi charmante qu'elle. Plus abandonnée, elle me sembla plus ravissante encore. Chaque moment me livrait une beauté. Le flambeau de l'amour me l'éclairait pour les yeux de l'âme, et le plus sûr des sens confirmait mon bonheur. Quand la crainte est bannie, les caresses cherchent les caresses ; elles s'appellent plus tendrement. On ne veut plus qu'une faveur soit ravie. Si l'on diffère, c'est raffinement. Le refus est timide et n'est qu'un tendre soin. On désire, on ne voudrait pas : c'est l'hommage qui plaît… Le désir flatte... L'âme en est exaltée... On adore... On ne cédera point… On a cédé. " Ah ! me dit-elle avec voix céleste, sortons de ce dangereux séjour ; sans cesse les désirs s'y reproduisent, et l'on est sans force pour leur résister ". Elle m'entraîne. ----- Notes - Mme de T*** découvre avec le narrateur ce sanctuaire, dédié à l'amour) - Temple de Gnide : allusion au texte de Montesquieu, poème en prose de "conception gracieuse" à l'adresse de Vénus... (1724) |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi est-ce l'expression d'une utopie ? |
| Ouverture sur l'objet d'étude | Fonctions de la description... |
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Texte 5 : 1984, (1948)Lecture cursive | Orwell |
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''Winston restait... --> ...télécran.'' |
La guerre c'est la paix La liberté c'est l'esclavage L'ignorance c'est la force.
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Thématique | Situation |
Conclusion | Remarques |
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En quoi une dystopie ? | Début | Ouverture sur les autres textes | Texte fondateur, dystopie |
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| Place du narrateur / utopie |
Texte 6 : Pourquoi le futur n’a pas besoin de nous (2000)Lecture analytique | Bill Joy |
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'J’ai récemment ...' --> '...en douter ?' |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi ce texte a-t-il une portée didactique ? | Place de l'Homme dans le futur ? |
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Texte 7 : Contes et nouvelles, 1665Lecture cursive | La Fontaine |
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''J'ai lieu d'appréhender --> trouvé d'autres.'' |
J'ai lieu d'appréhender des objections bien plus importantes. On m'en peut faire deux principales : l'une, que ce livre est licencieux ; l'autre, qu'il n'épargne pas assez le beau sexe. Quant à la première, je dis hardiment que la nature du conte le voulait ainsi ; étant une loi indispensable, selon Horace, ou plutôt selon la raison et le sens commun, de se conformer aux choses dont on écrit. Or, qu'il ne m'ait été permis d'écrire de celles-ci, comme tant d'autres l'ont fait et avec succès, je ne crois pas qu'on le mette en doute ; et l'on ne me saurait condamner que l'on ne condamne aussi l'Arioste devant moi, et les anciens devant l'Arioste. On me dira que j'eusse mieux fait de supprimer quelques circonstances, ou tout au moins de les déguiser. Il n'y avait rien de plus facile ; mais cela aurait affaibli le conte, et lui aurait ôté de sa grâce. Tant de circonspection n'est nécessaire que dans les ouvrages qui promettent beaucoup de retenue dès l'abord, ou par leur sujet, ou par la manière dont on les traite. Je confesse qu'il faut garder en cela des bornes, et que les plus étroites sont les meilleures : aussi faut-il m'avouer que trop de scrupule gâterait tout. Qui voudrait réduire Boccace à la même pudeur que Virgile ne ferait assurément rien qui vaille, et pécherait contre les lois de la bienséance, en prenant à tâche de les observer. Car, afin que l'on ne s'y trompe pas, en matière de vers et de prose, l'extrême pudeur et la bienséance sont deux choses bien différentes. Cicéron fait consister la dernière à dire ce qu'il est à propos qu'on dise eu égard au lieu, au temps, et aux personnes qu'on entretient. Ce principe une fois posé, ce n'est pas une faute de jugement que d'entretenir les gens d'aujourd'hui de contes un peu libres. Je ne pèche pas non plus en cela contre la morale. S'il y a quelque chose dans nos écrits qui puisse faire impression sur les âmes, ce n'est nullement la gaieté de ces contes ; elle passe légèrement : je craindrais plutôt une douce mélancolie, où les romans les plus chastes et les plus modestes sont très capables de nous plonger, et qui est une grande préparation pour l'amour. Quant à la seconde objection, par laquelle on me reproche que ce livre fait tort aux femmes, on aurait raison si je parlais sérieusement ; mais qui ne voit que ceci est jeu, et par conséquent ne peut porter coup ? Il ne faut pas avoir peur que les mariages en soient à l'avenir moins fréquents, et les maris plus fort sur leurs gardes. On me peut encore objecter que ces contes ne sont pas fondés, ou qu'ils ont partout un fondement aisé à détruire ; enfin, qu'il y a des absurdités, et pas la moindre teinture de vraisemblance. Je réponds en peu de mots que j'ai mes garants ; et puis ce n'est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci ; c'est seulement la manière de les conter. Voilà les principaux points sur quoi j'ai cru être obligé de me défendre. J'abandonne le reste aux censeurs : aussi bien serait-ce une entreprise infinie que de prétendre répondre à tout. Jamais la critique ne demeure court, ni ne manque de sujets de s'exercer : quand ceux que je puis prévoir lui seraient ôtés, elle en aurait bientôt trouvé d'autres. (Sources citées par La Fontaine : Térence, Boccace, Herberay - Amadis, Rabelais) |
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Thématique | Situation |
Conclusion | Remarques |
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| Ouverture sur les autres textes |
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Texte 8 : In Contes et nouvelles, 1665Lecture analytique | La Fontaine |
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Messire Artus --> l'avoir si mal pris. |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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| Tradition du portrait de la femme à l'italienne... |
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| Qui est le plus sot, ou le plus roué ? |
Texte 9 : Pollen (2002) - IncipitLecture analytique | Wintrebert J. |
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de ''Tu ne tueras...'' à ''...les combattre. '' (avec l'autorisation anticipée de l'auteure) |
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Problématique | Axes de résolution |
Conclusion | Remarque |
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En quoi ce texte est-il représentatif d'un incipit ? |
| Ouverture sur une question d'entretien | Penser au genre du roman... |
Dans quelle mesure s'ouvre la dystopie ? |
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| Et si le féminin l'emportait sur... |